Le 15 juillet, le Premier Ministre François Bayrou a annoncé un plan d’austérité toujours plus brutal pour 2026. Un budget néolibéral conçu sur mesure pour satisfaire les exigences du patronat, des multinationales, des marchés financiers et des lubies guerrières de Macron. Les entreprises et les hauts patrimoines y seront peu mis à contribution, pendant que les revenus plus modestes porteront l’essentiel de l’« effort » qui sera réalisé par la baisse des dépenses publiques (État et Sécurité sociale).
Gel des minima sociaux et des retraites, suppression de deux jours fériés dont le 8 mai (Victoire sur les États fascistes et nazis), désindexation des pensions, non remplacement des départs à la retraite des fonctionnaires, attaques contre la Sécu, les services publics, les malades, les chômeur·ses : pendant que l’État prépare sa guerre, c’est bien contre les pauvres qu’elle est d’abord et toujours menée.
Et ce n’est pas tout. L’horizon est fixé : les budgets 2027, 2028 et 2029 devraient ajouter près de 100 milliards d’économies supplémentaires aux déjà presque 100 milliards des années 2025 et 2026. Ainsi ceux qui ont consciencieusement creuser le déficit depuis près 10 ans à coups de centaines de milliards par an d’aides publiques au patronat sans aucun contrôle, viennent maintenant nous saigner en nous faisant la leçon et payer l’addition.
Ce n’est pas une surprise : la veille de sa parade militaire nationaliste du 14 juillet, Macron annonçait 3,5 milliards d’euros supplémentaires pour l’armée. Le lendemain, Bayrou, promu au grade de comptable en chef de la casse sociale, lance l’assaut sur nos droits. L’essence même de la bourgeoisie est le pillage méthodique des travailleur.euses, le colonialisme et la destruction du vivant, et désormais, ses porte-drapeaux allié·es aux fascistes ne camouflent même plus leurs intentions.
Il n’y a rien à négocier avec un État qui organise l’économie de guerre et nous livre une implacable guerre des classes
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Il n’y a rien à attendre de ceux qui, à la lutte, préfèrent la cogestion avec le capitalisme
Face à cette offensive anti-sociale, l’heure est à l’auto-organisation des travailleur·ses et à l’action directe. Dans nos secteurs, nos boîtes, nos lieux de culture et d’éducation, construisons les solidarités, les caisses de grève, les collectifs de lutte et les sections syndicales combatives.
Contre l’austérité, contre la guerre et le fascisme, construisons une grève de classe, une grève générale émancipatrice, révolutionnaire et anarchiste !
Reprenons le contrôle de l’autodéfense des travailleur·ses et apprenons à nouveau aux patrons, aux dominants et au gouvernement bourgeois à nous craindre !
LA COMBATIVITÉ NE SE DÉLÈGUE PAS : ORGANISONS-NOUS PAR LA BASE.
SE SYNDIQUER, REJOINDRE LA CNT !
https://ul38.cnt-f.org/nous-contacter/
Rejoindre la CNT c’est prendre le temps de réfléchir au sens de notre travail, son organisation, nos envies et nos besoins. C’est s’engager dans la solidarité, partager ses expériences, découvrir celles des autres. C’est participer à la mise en place d’outils pour mener les luttes, pour préserver nos acquis et en imaginer de nouveaux. Se syndiquer à la CNT c’est s’émanciper et se projeter dans une société juste et égalitaire.