Pause estivale ?

Et pourtant, cet été n’a pas manqué de nous faire bouillir : dans nos boîtes, durant les semaines de canicule, nous avons encore entendu des patrons et des patronnes nous dirent “qu’on ne pouvait pas s’y attendre” ou que “on n’y est pour rien, on ne peut rien y faire”. Et pourtant… !
Canicule et conditions de travail : nous avons le droit de ne pas crever au travail : https://www.cnt-f.org/spip.php?article3676

On a aussi entendu un président auto-proclamer une trêve olympique à son avantage, sans un mot pour les morts sur les chantiers des JO, sans un mot pour les sans-papiers qui y ont travaillé, avec une armée de bénévoles travaillant gracieusement suivant un règlement à l’encontre du droit du travail…
Jeux olympiques : tout ce raout pourquoi ? : https://www.cnt-f.org/spip.php?article3675
Les Jeux Olympiques ou Paralympiques vous emploient, vous avez des droits : https://www.cnt-f.org/spip.php?article3673

On a vu un gouvernement dit démissionnaire poursuivre sa guerre sociale contre les travailleuses et les travailleurs, les plus précaires et les migrant·es.
Du repos pour les ouvrières et ouvriers agricoles : https://www.cnt-f.org/spip.php?article3667
Les plus fragilisé·es toujours plus traqué·es et déshumanisé·es : https://www.cnt-f.org/spip.php?article3691
L’été de toutes les crasses : https://www.cnt-f.org/spip.php?article3679

On a vu que le nouveau gouvernement est un gouvernement de droite dure, de droite extrême, de droite ultra-libérale, qui va poursuivre la ligne macroniste en amplifiant toutes les inégalités, et détruisant toute volonté de collectif et de solidarité.
Face à la bourgeoisie, riposte populaire : https://www.cnt-f.org/spip.php?article3689

Ces mois d’été ont également vu la situation toujours plus empirer en Palestine, en Kanaky et en Ukraine, pour ne citer que ces trois peuples et zones géographiques. Notre soutien doit continuer à s’exprimer.

Le site internet de la CNT 38 s’est mis en pause durant ces quelques semaines d’été, pour autant le projet de société portée par la CNT reste d’une actualité criante. Nous, militantes et militants, continuons à le porter et à le faire vivre.


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