Nos missions d’AED et AESH sont indispensables à la vie des établissements et au bien être des élèves. Pourtant notre position reste toujours difficile à faire valoir. Les coupes budgétaires dans l’éducation, et l’ensemble des services publique, qui durent depuis des années mettent en lumière la précarité de notre statut et du contournement de certains de nos droits.
Dans ce contexte, nous revendiquons
LE RESPECT DE NOS DROITS ET DE NOS MISSIONS
Le respect de nos droits et notamment du droit de grève (ne plus casser nos grèves en nous remplaçant, ne plus subir des pressions des hiérarchies…).
L’obligation en cas de non reconduction des CDD de motiver explicitement la décision.
Une réelle clarté dans nos missions et le respect strict de celles-ci.
De vraies formations sur les missions et sur les droits des AED/AESH et sur les handicaps lors de la prise de poste ainsi qu’une formation continue tout au long de l’année scolaire.
Plus d’heures rémunérées en dehors du temps devant les élèves (nous permettre de couvrir les besoins de préparations, d’adaptation du matériel, d’échanger avec les collègues et de formations).
DES SALAIRES, STATUTS ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL CORRECTES
Une augmentation générale des salaires pour les AESH et les AED.
Des postes supplémentaires et le passage à 35h pour les AED et AESH (pour elles·eux 24h devant les élèves + temps de préparation) sans réduction de salaire et sans démultiplier les établissements d’intervention. Tout cela dans le but d’assurer nos missions au mieux et dans des conditions décentes, ceci peut passer par un statut de foncti onnaire de catégorie B.
Plus d’heures et de postes de santé/sociaux pour accompagner les élèves pour ne pas le faire reposer sur les AESH et AED.
Un vivier de remplaçant · es pour les AESH.
De vrais remplacements d’équipe de vie scolaire, pas de BRIGADES qui so nt aujourd’hui le relais du rectorat et permettent de casser les grèves en utilisant la précarité des contractuel·les et AED.
De vraies primes REP et REP+ égales à celles des enseignant·es.
L’obtention de nos salaires dans les temps (en cas de retard, versement automatique d’un acompte).
NOS ACTIONS
- Concert le 1er novembre à la Bobine (soutient à la caisse de grève éduc 38)
- Grève le 3 novembre
- Organisation de nos actions de luttes :
◦ AG AED/AESH à 8h30 le 3/11 à la bobine occupée
◦ AG éduc à 10h le 3/11 à la bobine occupée
Nous avons besoin de rester solidaires entre nous et du soutien du reste du personnel de l’éducation et des usager·es pour faire respecter nos droits.
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- Appel de l’ensemble des personnels de l’Éducation (lien vers l’article)
- Appel des Assistant·es d’éducation (AED) et des Accompagnant·es aux élèves en situations d’handicap (AESH) (ci-dessus)
- Prise de parole de l’intersyndicale “Enfants migrant·es à l’école” (lien vers l’article)
- Ce mouvement s’inscrit dans la continuité des mobilisations massives des personnels des écoles et établissements des quartiers populaires de Grenoble puis de l’agglomération et du département du 10 avril, 5, 13, 14 et 15 mai puis 26 juin 2025. Articles à retrouver ici : Des moyens pour l’éducation (5 mai 2025), Grève des personnels de l’éducation (13, 14, 15 mai 2025) et Une école pour toutes et tous, toutes et tous pour l’école (26 juin 2025).
SE SYNDIQUER, REJOINDRE LA CNT !
https://ul38.cnt-f.org/nous-contacter/
Rejoindre la CNT c’est prendre le temps de réfléchir au sens de notre travail, son organisation, nos envies et nos besoins. C’est s’engager dans la solidarité, partager ses expériences, découvrir celles des autres. C’est participer à la mise en place d’outils pour mener les luttes, pour préserver nos acquis et en imaginer de nouveaux. Se syndiquer à la CNT c’est s’émanciper et se projeter dans une société juste et égalitaire.

