28 juin, 18h : RASSEMBLEMENT devant la préfecture « soulèvement festif » appelé par le comité local des Soulèvements.
21 juin, 20h30 : RASSEMBLEMENT au jardin Hoche, au terrain de basket, appelé par XR, fanfare parade, habits bleus.
Les syndicats de l’Union départementale 38 de la CNT apportent leur soutien total aux Soulèvements de la Terre, dont le décret de dissolution a été acté en conseil des ministres ce 21 juin.
Face au désastre environnemental, les militantes et les militants de la CNT considèrent qu’une action concrète en défense d’une écologie radicale et sociale est plus que jamais nécessaire.
À l’heure où l’écocide capitaliste menace les conditions de survie de l’humanité et que l’État bourgeois se tourne de façon caricaturale vers l’autoritarisme et la répression pour défendre les intérêts exclusifs d’une caste prête à tout garantir ses privilèges, les objectifs et les méthodes que proposent les organisations du collectif des Soulèvements de la Terre ne sont pas dangereuses, elles sont salutaires. Les enjeux écologiques planétaires ne pourront être résolus ni par le green washing capitaliste, ni par la fuite en avant techno-scientifique industrielle, ni par les incantations électorales des carriéristes politiques.
Après avoir organisé l’imposition de la réforme des retraites par le musellement de la contestation, la répression sanglante de Sainte-Soline et la criminalisation des pauvres et des étrangers, le ministre Darmanin propose de “dissoudre” le collectif écologiste des Soulèvements de la Terre.
Les défenseurs des intérêts privés du capital et leur ministre de service ne s’y trompent pas : ils criminalisent aujourd’hui les militants et les militantes radicales qui s’opposent à la logique marchande qui n’est qu’une logique de mort, tant sur le terrain social que sur le terrain environnemental.
La CNT mettra tout en œuvre pour opposer un front uni et solidaire à cette tentative de piétinement de nos intérêts vitaux. La CNT s’acharnera à défendre un projet économique et politique alternatif débarrassé du productivisme, des logiques d’exploitation, des intérêts “nationaux” et des profits mortifères du capitalisme.