Depuis maintenant deux mois, profitant de l’élan du mouvement contre la réforme des retraites, plus de 70 travailleuses et travailleurs tiennent une grève sur leur lieu de travail à Marquette-Lez-Lille (Nord) face à leur employeur, l’entreprise Vertbaudet.
Ce sont essentiellement des femmes qui sont grévistes. Et depuis le début de la grève, elles font face à une répression violente de leur direction qui ne discute quasi pas, convoque les salarié·es et n’accepte aucune des revendications que sont l’augmentation des salaires d’au moins 150 € net et l’embauche des intérimaires. Mais c’est aussi directement à la police qu’elles doivent cette répression. Le bras armé de l’État, toujours zélé défenseur des intérêts patronaux, a été envoyé pour évacuer violemment le piquet de grève et intimider les proches des grévistes. Un salarié a même été frappé à son domicile, les belles heures des milices patronales seraient-elles de retour ?
Nous soutenons cette lutte syndicale face au patronat qui tire toujours plus vers le bas nos salaires, nos droits sociaux et nos conditions de vie. Nous dénonçons la violence de la police, envoyée par le patronat pour casser le mouvement de grève. Ces luttes sont essentielles pour arracher de meilleures conditions de travail et de vie, mais également pour mettre en place un rapport de force face à l’État et patronat qui rognent toujours plus nos droits, et arriver un jour à renverser ce système capitaliste ruinant notre temps, nos corps et nos milieux de vie.
Les armes de notre camps social sont la grève et la solidarité, c’est pourquoi la CNT38 envoie sont soutien à toutes et tous les grévistes de l’usine Vertbaudet de Marquette-Lez-Lille et appuie leurs revendications.