Jeudi 23 mars : notre travail nous appartient, notre retraite aussi !

Nous sommes des millions et nous sommes déterminé·e·s à nous défendre face à cette nouvelle attaque contre nos droits. Les buts visés par la réforme des retraites sont de nous faire travailler plus longtemps, de réduire et privatiser les pensions de retraite et d’augmenter la précarité.

À la CNT, nous pensons que les travailleurs·euses ne peuvent compter que sur leurs propres forces pour se défendre. Notre stratégie, c’est l’action directe : agir par nous-mêmes et pour nous-mêmes, sans intermédiaire ou représentant·e. Ne déléguons pas notre révolte ! Dans la situation actuelle, la grève est une stratégie incontournable : une grève générale et reconductible qui bloque la production, seule capable d’instaurer un rapport de force en faveur des travailleurs·euses !

Se mettre en grève reconductible, c’est s’inscrire dans une dynamique collective, étendre la lutte au-delà des journées de grève nationale. C’est avoir du temps pour s’organiser ensemble et faire converger nos forces. C’est revendiquer que notre travail nous appartient. C’est faire perdre beaucoup à ceux qui s’enrichissent sur notre dos. C’est s’opposer aux actionnaires et aux profits qui n’enrichissent que quelques uns. Se mettre en grève reconductible, c’est rejoindre aujourd’hui un mouvement qui s’est amorcé il y a déjà plusieurs semaines dans de nombreux secteurs, l’énergie, l’éducation, les transports, les raffineries…

Les femmes, encore et toujours grandes perdantes de la réforme
L’allongement de la durée de cotisation pénalisera prioritairement les femmes et les minorisé·e·s de genre. Pourquoi ? Principalement parce que les femmes ont des carrières plus hachées que celles des hommes : temps partiels imposés, congés parentaux… du fait de l’assignation sexiste des femmes à l’éducation des enfants et au travail domestique. Cette réforme est un miroir grossissant des inégalités au cours de la vie et au travail. Elle reflète la conception patriarcale et capitaliste de notre société.

Pour organiser la solidarité, les caisses de grève permettent de tenir dans la durée en compensant les pertes de salaire des grévistes. Certaines sont ouvertes, comme dans l’éducation à Grenoble par exemple, aux non-syndiqué·e·s. N’hésitez pas à faire une demande d’aide aux caisses de grève, ou à contribuer si vous le pouvez.

Se mettre en grève,
c’est se donner la possibilité de gagner,
de conserver nos acquis
et de construire les bases de futures victoires.

Organisons-nous, syndiquons-nous !
Il est possible de s’organiser autrement et de gagner. La CNT est un syndicat indépendant de l’État et des partis politiques. Un syndicat autogéré sans chefs ni permanent·e·s. Ce sont les syndiqué·e·s qui décident lors d’assemblées générales souveraines. La CNT est un syndicat porteur d’un projet de transformation sociale. Contre la double oppression de l’État et des patrons, elle prône la gestion directe de la société, par ses membres eux et elles-mêmes !


RENDEZ-VOUS DE MANIFESTATION

Mardi 21 mars — 19h — Manifestation aux flambeaux, place Hubert-Dubedout, Grenoble
Jeudi 23 mars — 14h — Manifestation Grenoble, appel national, cours Jean-Jaurès / Tram Alsace-Lorraine
Se tenir informé de toutes les actions quotidiennement engagées contre la réforme de cette retraite :
https://ul38.cnt-f.org/2023/03/18/agenda-des-luttes/
et https://38.demosphere.net/


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