En France et ailleurs dans le monde, la solidarité envers les personnes fragilisées, notamment les migrants et migrantes se doit d’être à la hauteur de leur courage pour tenter l’aventure d’une vie meilleure hors de leurs terres d’origines, là où ils et elles ne peuvent plus espérer vivre dignement.
A l’heure où, en Europe et dans le monde, les forces réactionnaires prennent le pouvoir, l’Etat Français attaque les actes de solidarité, réduit les droits à ces personnes de s’implanter, temporairement ou définitivement, dans nos territoires, les expulse vers des pays dangereux, peu sûrs, où leurs droits à la dignité seront bafoués.
Considérant tout acte de solidarité organisée comme «un crime en bande organisée», l’Etat français démontre son cynisme et fait ressortir ses relents fascistes et racistes digne d’un temps pas si lointain.
Les bandes organisées criminelles ne sont-elles pas, plutôt, du côté du pouvoir, lorsque des états vendent des armes de guerres qui iront s’abattre sur des populations innocentes ?
Quand des multinationales continuent de piller les ressources de pays pour faire de plus en plus de profit ?
Lorsqu’en Italie, un parti fasciste co-dirige le pays, qu’au Brésil, un dirigeant nostalgique de la dictature militaire prend le pouvoir, qu’aux Etats-Unis, le président propose « de tirer » sur une caravane de réfugié.e.s, des citoyens et citoyennes de ces pays, comme ici, s’organisent pour apporter aide, réconfort et soutien aux laissés pour comptes.
Ici, en France, ils et elles sont traitées de criminelles !!
Mais que s’est-il passé pour que la solidarité devienne un crime ?
La CNT STICS38 exige, la relaxe et la reconnaissance pour toutes ces personnes courageuses, pour qui la solidarité est plus forte que l’entre-soi, et la Fraternité n’est pas seulement un slogan aux façades des bâtiments officiels.