Vidéosurveillance : le procès, la suite.
Communiqué de la CNT 38, le 8 septembre 2010.
8 septembre 2010, 14h, une soixantaine de personnes sont réunies devant le tribunal de grenoble dans l’attente de la relaxe de notre camarade. Une 1/2 heure plus tard, on apprend que la commission rogatoire demandée en juin n’est pas rentrée ce qui signifie, qu’en plus de 2 mois la police n’a pas réussi à fournir les pièces demandées par la justice ! Le dossier d’accusation est vide mais notre camarade reste sous la pression judiciaire. Nous rappelons que nous nous opposons à toute mesure qui vise à imposer un climat de peur et à contrôler la population pour mieux étouffer ses revendications. Nous ne lacherons rien !
Pour rappel, lors de la manifestation du 1er mai 2010, une adhérente de la CNT a été interpellée et accusée d’avoir commis des dégradations sur une caméra de vidéo-surveillance. Cette accusation est sans fondements. Depuis lors, la police cours après des preuves.