Il est temps de renverser le rapport de force en notre faveur !
L’enjeu d’une grève générale est de permettre le retour à une situation de droits collectifs des travailleurs qui nous permette de ne plus se faire continuellement voler et au contraire acquérir de nouveaux acquis. Une grève générale qui nous permette de nouer des liens interprofessionnels forts et de reconstituer la solidarité collective laminée par la violence du capitalisme. Une grève générale pour opposer la solution collective et la solidarité de classe aux échappatoires individualistes et au triomphe de la méritocratie et du chacun pour soi. Une grève générale pour remettre en cause les fondements inégalitaires, liberticides et immoraux du capitalisme, en instituant des pratiques qui vont dans le sens de la satisfaction de l’intérêt général et non de quelques-uns, qui privilégie la redistribution plutôt que l’accumulation et la concentration des richesses. Qui pousse à l’auto-organisation, l’autogestion et le développement des libertés plutôt qu’à la hiérarchisation, l’autoritarisme et la course au sécuritaire.
Nous n’attendons rien de tel ou tel parti, de telle ou telle élection. Nous pensons que seules les luttes syndicales et sociales, dans un cadre unitaire mais sans compromis, peuvent mener le combat de la résistance quotidienne à l’exploitation. Des luttes syndicales à la grève générale pour imposer nos choix sur la retraite, la sécurité sociale, les services publics, le logement…
La grève générale à laquelle nous appelons n’est pas un slogan mais pose les conditions pour que les travailleurs/travailleuses et leurs organisations syndicales assument enfin le rapport de force face au patronat et construire dès aujourd’hui les fondements d’une émancipation collective.